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  • Transition écologique

La Ville renforce son engagement pour une énergie verte, accessible et économique avec les nouveaux investissements prévus comprenant la modernisation et l’extension de 17 kilomètres de son réseau au sud de la ville, de l’autre côté de la Seine, la Ville renforce son engagement pour une énergie verte, accessible et économique. Depuis plus de 50 ans, Melun s'impose comme un acteur majeur et innovant en matière de chauffage urbain.

Le renouvellement de la Délégation de Service Public, confié à l’entreprise Dalkia pour 24 ans, va renforcer l’impact environnemental et économique du réseau de chaleur urbain de Melun-Vaux-le-Pénil. De 2025 à 2028, des travaux d'envergure seront menés pour le forage d’un nouveau puits géothermique à l’Almont, une extension de 17 kilomètres du réseau et l’installation de 118 nouvelles sous-stations (le réseau en compte aujourd’hui 120). Au terme des travaux, 32 nouveaux bâtiments municipaux, dont la piscine, seront raccordés au réseau contre 15 aujourd’hui.

Qu’est-ce que ce réseau de chaleur apporte aux habitants ?

 On peut retenir deux choses : D’abord, le gain économique pour les familles. Pour un logement collectif « type », la géothermie représente une économie de chauffage d’environ 30% par rapport à une chaufferie au gaz collectif. Dans un contexte d’inflation des prix de l’énergie et de difficultés économiques, Melun peut se targuer d’avoir fait un choix d’avenir il y a déjà plusieurs dizaines d’années.

A terme nous pourrons raccorder à ce réseau de chaleur près de 190 000m² de bâtiments tertiaires dont 70 000m² de bâtiments municipaux et, surtout, près de 5 100 logements. L’arrivée du réseau de chaleur au Sud de la ville permettra de raccorder par exemple la piscine et de faire de très importantes économies à la Ville. Là aussi, indirectement, c’est une manière de faire faire des économies aux Melunais.

Ensuite, la dimension écologique. Les Melunais ne le voient pas au quotidien mais c’est une mesure majeure de la ville et une contribution extrêmement importante à la lutte contre le changement climatique. Ce sont 12 000 tonnes de CO2 par an qui seront économisées par ces nouveaux raccordements et les nouvelles installations. Ce chiffre de 12 000 tonnes doit être ajouté aux 16 000 tonnes de CO2 déjà économisées annuellement grâce au réseau de chaleur urbain existant, soit un total de 28 000 tonnes de CO2 annuel qui seront économisées. Cela représente l’équivalent de plus de 15 000 véhicules retirés de la circulation !

Un héritage pionnier

En 1969, Melun a marqué l'histoire en inaugurant le premier réseau de chaleur géothermique de France.

Dans un contexte où le pétrole dominait le marché énergétique, cette initiative avant-gardiste a posé les bases d'une transition vers une énergie renouvelable et plus durable. Le site de l'Almont a en effet accueilli le premier doublet de géothermie profonde du pays en exploitant la chaleur de la nappe du Dogger, un gisement majeur du bassin parisien. Depuis, cette technique a été répliquée à travers une quarantaine de forages en France.