Réinventons Melun

Ségolène DURAND

Conseillière municipale

Conseillière communautaire

Michaël GUION

Conseiller municipal

Conseiller communautaire

Catherine ASDRUBAL

Conseillière municipale

Philippe MARTIN

Conseiller municipal

Melun Autrement

Aude LUQUET

Conseillière municipale

Conseillière communautaire

Charles HUMBLOT

Conseiller municipal

Sylvie BORDEAUX

Conseillière municipale

Khalid OBEIDI

Conseiller municipal

Bien Vivre à Melun

Bénédicte MONVILLE

Conseillière municipale

Conseillière communautaire

Éric TORTILLON

Conseiller municipal

Conseillier communautaire

Union Populaire de Melun

Fatiya MOTHAY

Conseillière municipale

Cécile PRIM

Conseillière municipale

Union de la Gauche Socialite et communiste

Céline GILLIER

Conseillière municipale

Conseillière communautaire

Jason DEVOGHELAERE

Conseiller municipal

Respecter le droit des oppositions

La majorité vient de faire voter par le Conseil municipal une révision du droit d'expression des oppositions, pour prendre en compte la diversité de nos supports de communication, tant imprimés que digitaux. 

Concrètement, les groupes politiques d'opposition n'avaient jusqu'ici qu'un espace d'expression de 1 200 signes dans le Melun Mag qui parait 5 fois par an. Depuis mi-novembre, chaque groupe conservera un espace de 1 200 signes dans chaque numéro du Melun Mag mais un espace sera également ouvert dans la Lettre du Maire qui parait également 5 fois par an. Chaque groupe pourra s'y exprimer. A cela s'ajoute encore 1 200 signes sur le site Internet, tous les 2 mois. Les tribunes du site Internet seront par ailleurs relayées mensuellement sur la page Facebook de la ville et sur le compte Instagram. 

Au total, là où chaque groupe politique d'opposition avait précédemment un espace de 1 200 signes 5 fois par an sur 1 seul support de communication, ils ont désormais un total de 2 630 signes pour s'exprimer, tous les 2 mois sur 5 supports de communication. 

Cette augmentation reflète notre engagement à favoriser une communication transparente et à renforcer les liens entre les habitants et leurs représentants. 

Kadir Mebarek, Maire de Melun, et vos élus Melun pour Vous. 

[Quoi qu'il en coûte] la ville de Melun et la CAMVS sont prêts à sauver Préludes ! Alors que ce futur bâtiment tertiaire de 12 000 m² situé sur les terrains de l’ancienne halle Sernam, proches de la gare, devait être entièrement " pré commercialisé " (c'est ce qui avait été vendu en 2021 par le promoteur ayant remporté l'appel d'offre sur ce critère), il s'avère que la société initialement engagée dans l'achat de 3 000 m² de bureaux... s'est désistée. C'est donc l’argent public, notamment celui des Melunais, qui va devoir être dépensé, 8,9 millions d'euros au total, pour acheter 1 413 m² de bureaux (soit 6 300 € le m²) pour en faire une pépinière d’entreprises. Outre le prix exorbitant, c’est devenu indispensable, selon M. le maire de Melun, pour la pérennité du projet global. Autre déconvenue, le projet d'hôtel 4 étoiles de 3 000 m² dans ce même bâtiment est lui aussi en danger, il faudrait que la CAMVS garantisse 50 % des 6,75M € de l'emprunt de l'investisseur (qui a lui-même un capital social de seulement 3 000 euros...) pour que le projet soit maintenu. On se rappelle qu’une crèche et un parking public souterrain étaient aussi envisagés mais finalement, ils ne sont plus à l’ordre du jour. Compte tenu du fait que ces désistements remettent en cause l’intérêt général du projet initial nous pensons qu’il serait préférable de revoir globalement le projet en s’assurant de la solidité des engagements des investisseurs. 

Ségolène Durand, Michaël Guion, Catherine Asdrubal, Philippe Martin. reinventonsmelun.fr

Agir au service de la sécurité des Melunais 

Melun n’échappe pas, comme d’autres communes, à une augmentation des problèmes liés aux incivilités, au narcotrafic, aux violences urbaines et autres rixes et rodéos… Force est de constater que le trafic de drogue est devenu un fléau dans certains quartiers, alimentant la criminalité et accentuant les tensions. 

Face à cette situation, il est nécessaire de poursuivre les actions menées qui s’appuient sur un arsenal législatif déjà existant : protéger les victimes de violence, renforcer la réponse pénale, garantir la sécurité dans nos quartiers et dans les transports. 

Une première réponse a été apportée par la Ville, avec le recrutement de policiers municipaux qui assurent une présence sur le terrain, en collaboration avec les forces de l’ordre, et avec l’utilisation de la videoprotection. Ces initiatives devront parallèlement être complétées par la mise en place de mesures de prévention, de médiation et de projets éducatifs, pour dissuader les jeunes de sombrer dans cette spirale de violence. 

Rétablir un sentiment de sécurité durable à Melun reste un défi de taille, que nous devons relever ensemble pour assurer la tranquillité de tous, dans tous nos quartiers. 

Aude Luquet, Charles Humblot, Sylvie Bordeaux, Khalid Obeidi.

Melun à contresens, ou la mise en danger 

L’engagement de la ville pour les aménagements cyclables pourrait laisser croire à une prise en compte des usagers, mais la réalité est toute autre. Manque de signalisation claire, notamment pour les contresens cyclables sans panneaux de priorités à droite ou de cédez-le-passage, chaussées fortement dégradée sur les bas-côtés et nids-de-poule omniprésents, marquages au sol effacés, sont autant d’aménagements défaillants qui créent un climat de tension permanent entre les différents usager•es. 

Piétons et cyclistes – les usager•es les plus fragiles – sont confrontés à ces espaces mal définis et mal partagés qui les mettent en situation de vulnérabilité en raison de l’absence de clarté. Il appartient pourtant à la municipalité d’entretenir et d’aménager correctement les infrastructures cyclables, pour que l’aménagement soit facilement détectable par les automobilistes (et donc mieux respectés), et plus pratiques à utiliser pour les cyclistes. Améliorer les infrastructures cyclables, c’est investir dans la sécurité de tous tout en permettant une ville plus apaisée et plus respirable. Faisons-le ! 

En attendant, nous vous souhaitons de bonnes fêtes de fin d'année.! 

Bénédicte Monville & Éric Tortillon. bienvivreamelun.org

Lors du dernier conseil municipal, notre groupe a réitéré sa demande d’information sur la pollution de l’Almont aux substances perfluoroalkylées (PFAS) lancée initialement en 2023 et restée lettre morte jusqu’à présent. Ces polluants éternels peuvent entrainer notamment cancers, immunité affaiblie, ou encore troubles de la fertilité. Alors que des prélèvements effectués en 2020 dans des rivières connectées à l’Almont ont révélé des niveaux de contamination dépassant jusqu’à quatre fois le seuil d’alerte réglementaire comme le montre un échantillon prélevé à Saint-Méry, nous obtenons enfin la réponse qu’aucune action de suivi ni mesure d’information pour les riverains n’a été mise en place par la ville ou les autorités, faute de réglementation contraignante. Avec le dérèglement climatique et la multiplication des inondations autour de l’Almont, ces substances se répandent davantage dans les sols et jardins, augmentant l’exposition des habitants, en particulier ceux qui consomment leurs récoltes. En attendant une loi prévue pour 2026, un suivi des niveaux de pollution et des actions de prévention sont urgents pour protéger la santé des riverains et l’environnement. 

Cécile Prim. unionpopulairemelun.fr

Le socialisme n’existe pas sans l’école : l’émancipation commence dès le premier âge, lorsque lespremiers savoirs forgent nos identités. Forte de cette conviction, j’ai engagé avec la section socialiste deMelun une tournée des écoles maternelles et élémentaires pour aller à votre rencontre, recueillir vos témoignages, résoudre vos problèmes, sans dogmatisme. Une évidence nationale se reproduit logiquement dans nos rues : les inégalités du système scolaire sont autrement plus réelles que l’égalité, purement formelle, dont il est paré. Le travail à accomplir reste entier pour l’École de la République, pour la défense du métier sacré de l’enseignement, pour construire un lien véritable entre le Primaire et toutes les forces associatives, culturelles et sportives de Melun. Ce qu’aucun socialiste ne saurait accepter, ce que je ne peux accepter en tant que parente d’élève et en tant que conseillère municipale d’opposition, c’est que nos enfants ne reçoivent pas le meilleur, c’est à dire que leurs chances ne soient pas égales à celles des autres. La grande bataille de notre temps, c’est bien la bataille de l’École. 

Céline Gillier & Jason Devoghelaere.